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Enfin, vous avez accepté de relever le défi. Soyez-en félicité et remercié. Il fallait le faire et vous l'avez fait.
Je vous souhaite de passer un joyeux réveillon en famille et de revenir gonflé à bloc pour prendre à bras le corps les problèmes de ce pays. Concentrez-vous sur les questions essentielles.
Et poursuivez votre tâche jusqu'au bout de la législature pour éviter de créer de la confusion dans l'esprit des électeurs de chaque Région qui devront se prononcer en juin prochain pour se doter des parlements régionaux les plus susceptibles de défendre leurs intérêts.
Ensuite, il sera temps de se réunir, les représentants élus des Régions et les représentants élus au parlement fédéral pour discuter d'une nécessaire profonde réforme de l'Etat qui remettra les Régions au centre du débat et réduira à néant le rôle des Communautés qui n'a eu comme effet que de diviser, d'opposer les uns aux autres sans apporter de réelles solutions aux problèmes spécifiques des Régions et principalement des Bruxellois.
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31/12/08
27/12/08
Un peu de courage Monsieur Van Rompuy.
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Il n'est plus temps pour les responsables politiques de penser à leur petit confort et à leur carrière politique. Le pays a besoin d'hommes et de femmes d'Etat. Y en a-t-il encore ?
Monsieur Van Rompuy que l'on dit frileux pour endosser le costume de Premier Ministre ne devrait-il pas tout simplement accepter avec humilité et courage la chance qui lui est donnée de se montrer à la hauteur de la tâche. La fonction ne mérite-t-elle plus l'aura qu'on a voulu lui reconnaître par le passé, ou le personnel politique doute-t-il à ce point de la nature de la mission que l'électeur lui a confiée ?
Faire de la politique c'est avant tout se mettre au service de la population et non pas - certains l'ont oublié - faire carrière au détriment de ses concitoyens.
Et attaquez véritablement les problèmes urgents en laissant le soin aux futurs candidats aux élections régionales de faire campagne. Ne mélangez pas tout. Messieurs et Mesdames les Ministres fédéraux, poursuivez votre mission jusqu'au bout et, sans doute dans le cours de cette législature, sera-t-il temps de réfléchir à regrouper les scrutins, non pas pour brouiller les cartes, mais au contraire pour clarifier le paysage pour le citoyen. Les enjeux fédéraux doivent être gérés au niveau fédéral avec des hommes et des femmes politiques choisis pour cette tâche et les enjeux régionaux doivent être pris en charge par des hommes et des femmes politiques désireux de s'investir dans leur région.
Mais pour que cela soit clair, il faudra passer par une sérieuse et profonde réforme de l'Etat. Bâtir un véritable Etat fédéral reposant sur trois (ou quatre) régions à part entière disposant de toutes les compétences non fédérales et correctement financées à la hauteur des missions qui leur seront confiées. Et Bruxelles devra être une de ces régions.
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Monsieur Van Rompuy que l'on dit frileux pour endosser le costume de Premier Ministre ne devrait-il pas tout simplement accepter avec humilité et courage la chance qui lui est donnée de se montrer à la hauteur de la tâche. La fonction ne mérite-t-elle plus l'aura qu'on a voulu lui reconnaître par le passé, ou le personnel politique doute-t-il à ce point de la nature de la mission que l'électeur lui a confiée ?
Faire de la politique c'est avant tout se mettre au service de la population et non pas - certains l'ont oublié - faire carrière au détriment de ses concitoyens.
Et attaquez véritablement les problèmes urgents en laissant le soin aux futurs candidats aux élections régionales de faire campagne. Ne mélangez pas tout. Messieurs et Mesdames les Ministres fédéraux, poursuivez votre mission jusqu'au bout et, sans doute dans le cours de cette législature, sera-t-il temps de réfléchir à regrouper les scrutins, non pas pour brouiller les cartes, mais au contraire pour clarifier le paysage pour le citoyen. Les enjeux fédéraux doivent être gérés au niveau fédéral avec des hommes et des femmes politiques choisis pour cette tâche et les enjeux régionaux doivent être pris en charge par des hommes et des femmes politiques désireux de s'investir dans leur région.
Mais pour que cela soit clair, il faudra passer par une sérieuse et profonde réforme de l'Etat. Bâtir un véritable Etat fédéral reposant sur trois (ou quatre) régions à part entière disposant de toutes les compétences non fédérales et correctement financées à la hauteur des missions qui leur seront confiées. Et Bruxelles devra être une de ces régions.
21/12/08
Et maintenant ?
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Voila, la Belgique est sans gouvernement fédéral.
Nulle raison de s'en réjouir. L'Etat fédéral doit subsister et disposer d'un gouvernement qui gouverne et qui prend les décisions, notamment en matière économique. Traduire en texte de loi l'accord interprofessionnel qui va régir les relations de travail est essentiel pour chacun. Stabiliser le système financier pour qu'il puisse jouer son rôle et correctement alimenter le système économique en capitaux en prêtant aux entreprises et aux particuliers, notamment pour réaliser les investissements indispensables au bon fonctionnement de toute l'économie pour le bien de tous, entreprises comme citoyens. L'Etat a également besoin d'un budget qui permettra la réalisation des politiques à mettre en oeuvre dans quantités de domaines.
Vite un gouvernement et, s'il vous plaît, pas une tribune pour permettre aux hommes et aux femmes politiques en charges de responsabilités ministérielles de se mettre en avant pour les prochaines élections régionales.
Que les responsables au niveau fédéral travaillent au niveau fédéral et que les responsables aux différents niveaux régionaux s'occupent des problématiques régionales et fassent notamment les propositions qui s'imposent pour la prochaine législature régionale.
Osons espérer que les responsables des partis politiques qui devront, dans les tous prochains jours, prendre des décisions ne feront pas l'erreur de coupler, cette fois-ci, les prochaines élections régionales avec des élections fédérales. Ce serait entraîner l'électeur dans une confusion néfaste, mélangeant les enjeux spécifiques de chacune des trois régions avec les soucis actuels au niveau fédéral.
Pour Bruxelles il est plus que jamais nécessaire de présenter de façon claire et précise ce que doit être cette région sans voir ce discours s'engluer dans les compromissions et les amalgames politiciens du passé.
Ce n'est qu'après les prochaines élections régionales qu'un débat serein pourra avoir lieu sur un pied d'égalité entre les trois régions de ce pays pour redessiner les contours d'un Etat fédéral fort articulé autour de trois - ou de quatre - régions aussi autonomes que possibles, disposant des compétences actuellement détenues par les communautés et correctement financées mais avec des liens forts de solidarité entre les régions et avec l'Etat fédéral.
Cela a l'air tellement évident que c'en est trop pour les (ir)responsables politiques des actuels partis communautaires tant néerlandophones que francophones.
L'ère des communautés est dépassé, vivons pleinement l'ère des régions à l'intérieur desquelles se côtoient de multiples composantes pour un enrichissement mutuel.
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Nulle raison de s'en réjouir. L'Etat fédéral doit subsister et disposer d'un gouvernement qui gouverne et qui prend les décisions, notamment en matière économique. Traduire en texte de loi l'accord interprofessionnel qui va régir les relations de travail est essentiel pour chacun. Stabiliser le système financier pour qu'il puisse jouer son rôle et correctement alimenter le système économique en capitaux en prêtant aux entreprises et aux particuliers, notamment pour réaliser les investissements indispensables au bon fonctionnement de toute l'économie pour le bien de tous, entreprises comme citoyens. L'Etat a également besoin d'un budget qui permettra la réalisation des politiques à mettre en oeuvre dans quantités de domaines.
Vite un gouvernement et, s'il vous plaît, pas une tribune pour permettre aux hommes et aux femmes politiques en charges de responsabilités ministérielles de se mettre en avant pour les prochaines élections régionales.
Que les responsables au niveau fédéral travaillent au niveau fédéral et que les responsables aux différents niveaux régionaux s'occupent des problématiques régionales et fassent notamment les propositions qui s'imposent pour la prochaine législature régionale.
Osons espérer que les responsables des partis politiques qui devront, dans les tous prochains jours, prendre des décisions ne feront pas l'erreur de coupler, cette fois-ci, les prochaines élections régionales avec des élections fédérales. Ce serait entraîner l'électeur dans une confusion néfaste, mélangeant les enjeux spécifiques de chacune des trois régions avec les soucis actuels au niveau fédéral.
Pour Bruxelles il est plus que jamais nécessaire de présenter de façon claire et précise ce que doit être cette région sans voir ce discours s'engluer dans les compromissions et les amalgames politiciens du passé.
Ce n'est qu'après les prochaines élections régionales qu'un débat serein pourra avoir lieu sur un pied d'égalité entre les trois régions de ce pays pour redessiner les contours d'un Etat fédéral fort articulé autour de trois - ou de quatre - régions aussi autonomes que possibles, disposant des compétences actuellement détenues par les communautés et correctement financées mais avec des liens forts de solidarité entre les régions et avec l'Etat fédéral.
Cela a l'air tellement évident que c'en est trop pour les (ir)responsables politiques des actuels partis communautaires tant néerlandophones que francophones.
L'ère des communautés est dépassé, vivons pleinement l'ère des régions à l'intérieur desquelles se côtoient de multiples composantes pour un enrichissement mutuel.
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19/12/08
Comment est né Pro Bruxsel.
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Dans le courant du mois de septembre 2007, un message a été diffusé sur le site de BruXsel forum (http://www.bruxsel.org/) s'adressant à tous les visiteurs du site et notamment à tous les signataires de l'Appel aux Bruxellois "Nous existons, wij bestaan, we exist". La question posée était simple : "Ne pensez-vous pas qu'il serait utile de créer un parti bruxellois ?" Quelques uns ont répondu à cet appel et ont commencé à se réunir régulièrement pour discuter d'abord, construire ensuite et c'est ainsi que le 16 avril 2008, aux Halles St Géry, berceau historique de Bruxelles, nous avons lancé publiquement cette aventure : créer un nouveau parti politique.
Presque tout le monde, sceptique, nous disait souvent avec un air condescendant que c'était folie, inutile, que les partis traditionnels sont trop forts.
En outre, on nous faisait bien comprendre qu'il n'y a pas de place en politique pour des « amateurs » et que les citoyens que nous étions n'avaient pas voix au chapitre dans le débat.
Quelques mois plus tard, de nombreux sympathisants et militants sont là pour démontrer le contraire. Oui, il est encore possible de mobiliser les citoyens et créer un parti lorsque les partis traditionnels ne répondent pas aux attentes de la population.
Tous ensemble, nous croyons qu'il n'est pas nécessaire d'être des professionnels de la politique pour s'occuper des questions qui nous touchent.
Pour paraphraser Clémenceau, la politique est une chose trop sérieuse pour la laisser aux mains des poltiques professionnels.
Si les Bruxellois ne s'occupent pas de poltique, les poltiques s'occuperont d'eux et pas nécéssairement dans l'intérêt des Bruxellois.
Mais qu'est-ce qui nous a poussé ?
D'abord une crainte :
Après les dernières élections fédérales de juin 2007, on sentait venir une grande réforme de l'Etat dont il apparaissait très clairement que Bruxelles risquait fort de faire les frais. La menace n'est d'ailleurs pas écartée aujourd'hui. Bien que, depuis, de nombreux partis aient repris un certain nombre de nos revendications, nous pouvons craindre que le moment venu, les priorités iront toujours aux majorités des électorats des partis communautaires, les Flamands de Flandre pour les partis flamands et les Wallons pour les partis francophones. Pro Bruxsel est donc absolument nécessaire, car il est le seul parti non communautaire qui veut défendre les intérêts de tous les Bruxellois, quelle que soit la langue qu'ils parlent.
Ensuite un constat :
Les partis traditionnels, tous communautaires, ne seront jamais les véritables défenseurs des intérêts des Bruxellois.
En effet, Bruxelles, objet de tous les désirs et de tous les fantasmes, est convoitée par tout le monde.
Vlaanderen droomt ervan om Brussel te annexeren, om op deze manier maximaal te kunnen genieten van de geproduceerde rijkdommen door dit centraal gelegen gebied.
Vlaanderen heeft het voortreffelijke imago van Brussel nodig om ook maar iets te betekenen in Europa en in de wereld.
La Wallonie veut s'allier Bruxelles - qu'elle perçoit essentiellement comme un “allié francophone” - non seulement pour profiter de ses richesses, mais aussi pour peser davantage face aux six millions de Flamands.
Les deux Régions, Flandre et Wallonie, veulent se servir de Bruxelles, mais se moquent du million de Bruxellois qui y vivent.
Les réformes successives ont progressivement créé un Etat fédéral reposant de fait, non pas sur trois Régions, comme pourtant en atteste l'article 3 de la Constitution, mais un Etat fédéral construit sur deux Communautés, la Communauté flamande et les « francophones » dont on est en droit de se demander s'ils constituent véritablement une communauté.
Le résultat concret de cette « Communautarisation » est que la langue que chaque citoyen parle a été utilisée comme un instrument de discrimination obligeant chacun à se déterminer uniquement sur base de la langue d'un camp auquel il appartiendrait, auquel on l'oblige à s'identifier, qu'il le veuille ou non.
On a ainsi réduit chacun d'entre nous à n'être qu'un membre d'une communauté linguistique décrétant arbitrairement que seule la langue est le critère d'appartenance à une culture, et niant le fait qu'un même individu peut se sentir appartenir non pas à une mais à plusieurs communautés, peut parler plusieurs langues, peut être attiré par plusieurs cultures.
La culture, c'est bien plus que la langue. Comme le disait récemment un Bruxellois néerlandophone, peintre et sculpteur qui se demandait « dans quelle langue il peint ou dans quelle langue il sculpte. »
Or, à Bruxelles, comme dans toutes les grandes métropoles, « carrefours » de cultures diverses, la langue est un magnifique outil permettant le dialogue, l'ouverture aux autres, l'échange et parler la langue de l'autre est une marque de respect, d'ouverture et de convivialité, qualités reconnues des Bruxellois.
Si, comme le réclament certains dans le cadre des futures négociations institutionnelles, les Comunautés recevront davantage de compétences touchant les personnes dans leur quotidien, il se créera à Bruxelles des discriminations intolérables entre les habitants uniquement sur base de la langue qu'ils sont censés parler. Pro Bruxsel ne peut pas accepter cela.
C'est entre autres choses pour éviter cela que nous, Pro Bruxsel, voulons remettre les Régions au centre du débat institutionnel. Nous voulons que la future structure de l'Etat, qui doit sortir des prochaines négociations, soit articulée sur les Régions et non plus sur les Communautés.
On a assez vu les conséquences dramatiques de ce fédéralisme communautaire : l'opposition stérile, le blocage, l'absence de dialogue, la confrontation qui ne mène nulle part.
Seule une négociation entre Régions permettra, dans le respect de chacun, une reconnaissance d'identité, une autonomie dans l'exercice des compétences dans une relation équilibrée et solidaire.
Pro Bruxsel veut se présenter devant l'électeur bruxellois en juin 2009 afin de peser dans ce sens sur les futures négociations sur la réforme de l'Etat.
Pro Bruxsel veut que la Région bruxelloise soit reconnue comme Région à part entière au même titre que les autres Régions.
Pro Bruxsel veut un financement de la Région bruxelloise à la hauteur de ses besoins et davantage en rapport avec sa contribution à la production de richesse du pays.
Pro Bruxsel veut que les Bruxellois prennent eux-mêmes leur destin en main, sans ingérence d'aucune autre entité fédérée, ni la Région flamande, ni la Région wallonne, ni la Communauté flamande, ni la Communauté française, quel que soit le nom que l'on veut lui donner.
Pour pouvoir réaliser ces objectifs, Pro Bruxsel doit recueillir l'adhésion des Bruxellois. Mais la création de Pro Bruxsel n'est que le début d'une lutte qui sera longue, dure, sans merci car nous serons agressés de toutes parts par tous ceux qui, depuis de si nombreuses années, sont aux commandes et n'ont pas pu ou voulu réaliser ce que les Bruxellois réclament.
Soyons forts, persévérants, tenaces, combatifs. Diffusons autour de nous le message de Pro Bruxsel et amenons un maximum de Bruxellois à nous soutenir dans nos actions et à voter en juin prochain pour les candidats bruxellois de Pro Bruxsel.
Et pour recycler de manière positive un slogan inspiré par le rejet de l'autre, rappelons-nous que ...
Pro Bruxsel is de enige honderd procent brusselse en niet comunautaire partij waar nederlandstaligen, franstaligen en meertaligen thuis zijn.
Bruxelles sera reconnue et respectée, sera plus autonome, disposera de plus de compétences pour pouvoir prendre ses responsabilités face aux nombreux défis. La Région bruxelloise correctement financée, gérée par les Bruxellois sans ingérence extérieure sera solidaire et accueillante, jamais repliée sur elle-même, tournée vers l'Europe et le monde.
Certes, nous n'avons pas les griffes du lion, ni les ergots du coq, mais nous avons une brassée d'iris à offrir au monde... et nous pouvons faire de cette Ville-Région un modèle de tolérance, de convivialité et de bonheur. Une métropole cosmopolite idéale du troisième millénaire.
Et nous le ferons ensemble, samen, together.
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Dans le courant du mois de septembre 2007, un message a été diffusé sur le site de BruXsel forum (http://www.bruxsel.org/) s'adressant à tous les visiteurs du site et notamment à tous les signataires de l'Appel aux Bruxellois "Nous existons, wij bestaan, we exist". La question posée était simple : "Ne pensez-vous pas qu'il serait utile de créer un parti bruxellois ?" Quelques uns ont répondu à cet appel et ont commencé à se réunir régulièrement pour discuter d'abord, construire ensuite et c'est ainsi que le 16 avril 2008, aux Halles St Géry, berceau historique de Bruxelles, nous avons lancé publiquement cette aventure : créer un nouveau parti politique.
Presque tout le monde, sceptique, nous disait souvent avec un air condescendant que c'était folie, inutile, que les partis traditionnels sont trop forts.
En outre, on nous faisait bien comprendre qu'il n'y a pas de place en politique pour des « amateurs » et que les citoyens que nous étions n'avaient pas voix au chapitre dans le débat.
Quelques mois plus tard, de nombreux sympathisants et militants sont là pour démontrer le contraire. Oui, il est encore possible de mobiliser les citoyens et créer un parti lorsque les partis traditionnels ne répondent pas aux attentes de la population.
Tous ensemble, nous croyons qu'il n'est pas nécessaire d'être des professionnels de la politique pour s'occuper des questions qui nous touchent.
Pour paraphraser Clémenceau, la politique est une chose trop sérieuse pour la laisser aux mains des poltiques professionnels.
Si les Bruxellois ne s'occupent pas de poltique, les poltiques s'occuperont d'eux et pas nécéssairement dans l'intérêt des Bruxellois.
Mais qu'est-ce qui nous a poussé ?
D'abord une crainte :
Après les dernières élections fédérales de juin 2007, on sentait venir une grande réforme de l'Etat dont il apparaissait très clairement que Bruxelles risquait fort de faire les frais. La menace n'est d'ailleurs pas écartée aujourd'hui. Bien que, depuis, de nombreux partis aient repris un certain nombre de nos revendications, nous pouvons craindre que le moment venu, les priorités iront toujours aux majorités des électorats des partis communautaires, les Flamands de Flandre pour les partis flamands et les Wallons pour les partis francophones. Pro Bruxsel est donc absolument nécessaire, car il est le seul parti non communautaire qui veut défendre les intérêts de tous les Bruxellois, quelle que soit la langue qu'ils parlent.
Ensuite un constat :
Les partis traditionnels, tous communautaires, ne seront jamais les véritables défenseurs des intérêts des Bruxellois.
En effet, Bruxelles, objet de tous les désirs et de tous les fantasmes, est convoitée par tout le monde.
Vlaanderen droomt ervan om Brussel te annexeren, om op deze manier maximaal te kunnen genieten van de geproduceerde rijkdommen door dit centraal gelegen gebied.
Vlaanderen heeft het voortreffelijke imago van Brussel nodig om ook maar iets te betekenen in Europa en in de wereld.
La Wallonie veut s'allier Bruxelles - qu'elle perçoit essentiellement comme un “allié francophone” - non seulement pour profiter de ses richesses, mais aussi pour peser davantage face aux six millions de Flamands.
Les deux Régions, Flandre et Wallonie, veulent se servir de Bruxelles, mais se moquent du million de Bruxellois qui y vivent.
Les réformes successives ont progressivement créé un Etat fédéral reposant de fait, non pas sur trois Régions, comme pourtant en atteste l'article 3 de la Constitution, mais un Etat fédéral construit sur deux Communautés, la Communauté flamande et les « francophones » dont on est en droit de se demander s'ils constituent véritablement une communauté.
Le résultat concret de cette « Communautarisation » est que la langue que chaque citoyen parle a été utilisée comme un instrument de discrimination obligeant chacun à se déterminer uniquement sur base de la langue d'un camp auquel il appartiendrait, auquel on l'oblige à s'identifier, qu'il le veuille ou non.
On a ainsi réduit chacun d'entre nous à n'être qu'un membre d'une communauté linguistique décrétant arbitrairement que seule la langue est le critère d'appartenance à une culture, et niant le fait qu'un même individu peut se sentir appartenir non pas à une mais à plusieurs communautés, peut parler plusieurs langues, peut être attiré par plusieurs cultures.
La culture, c'est bien plus que la langue. Comme le disait récemment un Bruxellois néerlandophone, peintre et sculpteur qui se demandait « dans quelle langue il peint ou dans quelle langue il sculpte. »
Or, à Bruxelles, comme dans toutes les grandes métropoles, « carrefours » de cultures diverses, la langue est un magnifique outil permettant le dialogue, l'ouverture aux autres, l'échange et parler la langue de l'autre est une marque de respect, d'ouverture et de convivialité, qualités reconnues des Bruxellois.
Si, comme le réclament certains dans le cadre des futures négociations institutionnelles, les Comunautés recevront davantage de compétences touchant les personnes dans leur quotidien, il se créera à Bruxelles des discriminations intolérables entre les habitants uniquement sur base de la langue qu'ils sont censés parler. Pro Bruxsel ne peut pas accepter cela.
C'est entre autres choses pour éviter cela que nous, Pro Bruxsel, voulons remettre les Régions au centre du débat institutionnel. Nous voulons que la future structure de l'Etat, qui doit sortir des prochaines négociations, soit articulée sur les Régions et non plus sur les Communautés.
On a assez vu les conséquences dramatiques de ce fédéralisme communautaire : l'opposition stérile, le blocage, l'absence de dialogue, la confrontation qui ne mène nulle part.
Seule une négociation entre Régions permettra, dans le respect de chacun, une reconnaissance d'identité, une autonomie dans l'exercice des compétences dans une relation équilibrée et solidaire.
Pro Bruxsel veut se présenter devant l'électeur bruxellois en juin 2009 afin de peser dans ce sens sur les futures négociations sur la réforme de l'Etat.
Pro Bruxsel veut que la Région bruxelloise soit reconnue comme Région à part entière au même titre que les autres Régions.
Pro Bruxsel veut un financement de la Région bruxelloise à la hauteur de ses besoins et davantage en rapport avec sa contribution à la production de richesse du pays.
Pro Bruxsel veut que les Bruxellois prennent eux-mêmes leur destin en main, sans ingérence d'aucune autre entité fédérée, ni la Région flamande, ni la Région wallonne, ni la Communauté flamande, ni la Communauté française, quel que soit le nom que l'on veut lui donner.
Pour pouvoir réaliser ces objectifs, Pro Bruxsel doit recueillir l'adhésion des Bruxellois. Mais la création de Pro Bruxsel n'est que le début d'une lutte qui sera longue, dure, sans merci car nous serons agressés de toutes parts par tous ceux qui, depuis de si nombreuses années, sont aux commandes et n'ont pas pu ou voulu réaliser ce que les Bruxellois réclament.
Soyons forts, persévérants, tenaces, combatifs. Diffusons autour de nous le message de Pro Bruxsel et amenons un maximum de Bruxellois à nous soutenir dans nos actions et à voter en juin prochain pour les candidats bruxellois de Pro Bruxsel.
Et pour recycler de manière positive un slogan inspiré par le rejet de l'autre, rappelons-nous que ...
Pro Bruxsel is de enige honderd procent brusselse en niet comunautaire partij waar nederlandstaligen, franstaligen en meertaligen thuis zijn.
Bruxelles sera reconnue et respectée, sera plus autonome, disposera de plus de compétences pour pouvoir prendre ses responsabilités face aux nombreux défis. La Région bruxelloise correctement financée, gérée par les Bruxellois sans ingérence extérieure sera solidaire et accueillante, jamais repliée sur elle-même, tournée vers l'Europe et le monde.
Certes, nous n'avons pas les griffes du lion, ni les ergots du coq, mais nous avons une brassée d'iris à offrir au monde... et nous pouvons faire de cette Ville-Région un modèle de tolérance, de convivialité et de bonheur. Une métropole cosmopolite idéale du troisième millénaire.
Et nous le ferons ensemble, samen, together.
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Pourquoi je me suis engagé en politique.
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Bruxellois de troisième génération, je garde des liens familiaux tant en Flandre qu'en Wallonie. Elevé en français, je parle le néerlandais et l'anglais.
Je suis convaincu que la politique n'est pas un métier et que l'on ne doit pas y faire carrière. Par contre, je pense que chaque citoyen a le devoir de consacrer un peu de son temps et de ses compétences au service de la collectivité. C'était mon intention en participant à la création de Pro Bruxsel et c'est pourquoi j'ai proposé ma candidature à la Présidence de Pro Bruxsel.
Cela dit, ce n'est pas parce que je crois qu'on ne doit pas faire carrière en politique qu'il ne faut pas faire de la politique avec professionnalisme et rigueur. L'essentiel étant de toujours garder à l'esprit que ce sont les citoyens, et en l'occurence les Bruxellois, qui doivent être les principaux bénéficiaires de l'action politique et non pas les mandataires.
Je pense d'ailleurs qu'il existe bien des moyens de rendre quelque peu à la collectivité ce qu'elle nous a donné, le bénévolat dans une association sportive ou caritative, par exemple. C'est aussi faire de la politique.
C'est donc un mandat temporaire que j'ai demandé au Congrès de Pro Bruxsel en octobre dernier et c'est également un mandat temporaire que je solliciterai auprès des électeurs bruxellois lors des prochaines élections régionales le 7 juin 2009. L'âge que j'ai aujourd'hui, 59 ans, est pour Pro Bruxsel, et pour les Bruxellois, une garantie que je ne risque pas de m'accrocher à un mandat pour vingt ans ou plus comme d'autres.
J'ai la ferme intention de me consacrer à cette tâche avec détermination et d'y engager mon temps, mes compétences et l'expérience que j'ai acquise en plus de 30 ans de vie professionnelle riche et variée tant dans des fonctions de management dans des entreprises de toutes tailles, dans la gestion de projets dans le Développement durable ou dans l'enseignement que je pratique dans plusieurs Hautes Ecoles et Universtés depuis vingt ans.
Nu ik het merendeel van mijn beroepsleven achter de rug heb, heb ik me voorgenomen mijn tijd, mijn vaardigheden en mijn energie meer ter beschikking te stellen van de gemeenschap en dit zowel op beroeps- als op politiek vlak, wat de verklaring is voor mijn inzet voor Duurzame ontwikkeling, in het onderwijs en binnen Pro Bruxsel.
Brusselaars, tot uw dienst,
Bruxellois, je suis à votre service.
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Bruxellois de troisième génération, je garde des liens familiaux tant en Flandre qu'en Wallonie. Elevé en français, je parle le néerlandais et l'anglais.
Je suis convaincu que la politique n'est pas un métier et que l'on ne doit pas y faire carrière. Par contre, je pense que chaque citoyen a le devoir de consacrer un peu de son temps et de ses compétences au service de la collectivité. C'était mon intention en participant à la création de Pro Bruxsel et c'est pourquoi j'ai proposé ma candidature à la Présidence de Pro Bruxsel.
Cela dit, ce n'est pas parce que je crois qu'on ne doit pas faire carrière en politique qu'il ne faut pas faire de la politique avec professionnalisme et rigueur. L'essentiel étant de toujours garder à l'esprit que ce sont les citoyens, et en l'occurence les Bruxellois, qui doivent être les principaux bénéficiaires de l'action politique et non pas les mandataires.
Je pense d'ailleurs qu'il existe bien des moyens de rendre quelque peu à la collectivité ce qu'elle nous a donné, le bénévolat dans une association sportive ou caritative, par exemple. C'est aussi faire de la politique.
C'est donc un mandat temporaire que j'ai demandé au Congrès de Pro Bruxsel en octobre dernier et c'est également un mandat temporaire que je solliciterai auprès des électeurs bruxellois lors des prochaines élections régionales le 7 juin 2009. L'âge que j'ai aujourd'hui, 59 ans, est pour Pro Bruxsel, et pour les Bruxellois, une garantie que je ne risque pas de m'accrocher à un mandat pour vingt ans ou plus comme d'autres.
J'ai la ferme intention de me consacrer à cette tâche avec détermination et d'y engager mon temps, mes compétences et l'expérience que j'ai acquise en plus de 30 ans de vie professionnelle riche et variée tant dans des fonctions de management dans des entreprises de toutes tailles, dans la gestion de projets dans le Développement durable ou dans l'enseignement que je pratique dans plusieurs Hautes Ecoles et Universtés depuis vingt ans.
Nu ik het merendeel van mijn beroepsleven achter de rug heb, heb ik me voorgenomen mijn tijd, mijn vaardigheden en mijn energie meer ter beschikking te stellen van de gemeenschap en dit zowel op beroeps- als op politiek vlak, wat de verklaring is voor mijn inzet voor Duurzame ontwikkeling, in het onderwijs en binnen Pro Bruxsel.
Brusselaars, tot uw dienst,
Bruxellois, je suis à votre service.
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