24/06/09

Le bilinguisme est une forme de politesse et une marque de respect.

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Dans une Région où l’on se pose la question de savoir, si par respect pour une partie de la population, on doit autoriser le port ostensible de signes religieux dans une assemblée parlementaire, il semble évident que l’on doive le respect à la population qui parle une langue officielle partagée par la majorité des Belges.

Dans une Région qui revendique le rôle de capitale d’un pays officiellement trilingue, parler la langue de la majorité de la population nationale ne devrait être qu’une forme de politesse.

Les susceptibilités des uns et les égos des autres ne servent qu’à entretenir les rancœurs, les conflits et les oppositions qui ne servent que les intérêts politiciens de quelques hommes et femmes politiques plus soucieux de leurs positions personnelles que du bien-être des Bruxellois qui ne désirent qu’une chose : être reconnus pour ce qu’ils sont dans leur diversité et pour ce qu’ils apportent à l’ensemble du pays.

Madame Spaak, vous avez manqué une occasion, dommage.

Plus que jamais, la Région bruxelloise a besoin de responsables politiques capables de transcender les clivages linguistiques et communautaires pour s’atteler à doter Bruxelles des moyens et des compétences nécessaires à l’épanouissement harmonieux de tous les Bruxellois, ensemble, samen, together. C’est le rôle que s’est assigné Pro Bruxsel. Plus de 8.000 électeurs bruxellois l’ont bien compris le 7 juin dernier.
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13/06/09

Merci. Et maintenant ...

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Vous avez été nombreux à adhérer à nos idées et à nous soutenir dans la défense des Bruxellois. En effet, plus de 8.000 voix sont venues nous encourager à poursuivre notre action afin de donner aux Bruxellois la place et la reconnaissance qu'ils méritent dans ce pays.

Bien sûr, devenir le 5° parti démocratique de Bruxelles est un honneur et une reconnaissance, même s'il ne vous donne pas le droit d'être représenté au Parlement de votre région. Il faut savoir qu'en 2002, tous les partis démocratiques alors en place ont imposé d'atteindre un seuil de 5% des votes valables pour qu'une liste obtienne des représentants aux assemblées. Sans ce seuil de 5%, Pro Bruxsel aurait obtenu un siège avec certitude et peut-être même deux.

Ce premier très bon résultat est un encouragement et nous travaillons dès maintenant à renforcer notre présence dans les différentes communes de Bruxelles et nous serons bien entendu présents lors des prochaines échéances électorales, à tous les niveaux de pouvoir.

Vous voulez nous soutenir et participer plus activement à cette merveiilleuse aventure ?
Visitez le site Internet http://www.probruxsel.be/ et inscrivez-vous. Vous serez prochainement invité à participer aux différentes actions que nous allons organiser.

A bientôt, pour faire entendre la voix des Bruxellois, ensemble, samen, together.
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6/06/09

C'est le moment de faire le bon choix.

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Nous y voila. Demain, dimanche 7 juin , nous votons et, pour la première fois, Pro Bruxsel sollicite les suffrages des Bruxellois. Non pas pour assouvir des ambitions personnelles, mais parce que depuis bientôt deux ans, nous avons fait le constat que jamais les partis traditionnels, tous communautarisés, ne donneront priorité aux intérêts des Bruxellois au détriment de la majorité de leurs électeurs : les Flamands, d'une part et les Wallons, d'autre part.

Les Bruxellois, sont, de tous les Belges, ceux qui contribuent le plus à la richesse, l'essor, le renom de la Belgique. Bruxelles est indispensable aux autres régions et les Bruxellois accepteront volontiers ce rôle de fer de lance de la réputation de la Belgique, mais pas sans une reconnaissance de cet apport considérable. C'est pour cela que nous réclamons une reconnaissance de la Région bruxelloise sur le même pied que les deux autres régions et un financement correct de la Région bruxelloise pour répartir équitablement les charges financières dont tous les Belges profitent.

Bruxelles veut rester ouverte aux 380.000 navetteurs qui viennent gagner leur vie à Bruxelles, aux écoliers et étudiants qui suivent les cours dans les meilleures écoles et universités du pays, aux habitants de la périphérie qui consomment abondamment les multiples produits culturels offerts à Bruxelles, aux clients des nombreux commerces qui fleurissent dans la Capitale. Mais les Bruxellois demandent une juste répartition des charges financières nécessaires pour offrir ces services.

La Région bruxelloise souffre également d'un taux de chômage intolérable (20%) et même insupportable (35%) chez les jeunes. Une formation professionnelle inadaptée, des écoles professionnelles et techniques parmi les plus délaissées du pays et une méconnaissance du néerlandais sont les causes principales de ce chômage. Nous réclamons donc la possibilité pour la Région bruxelloise de prendre en main l'organisation d'un enseignement mieux adapté à la réalité bruxelloise et bilingue dès la maternelle, multilingue au secondaire. Nous voulons supprimer les discriminations entre les écoles et les élèves par des mesures concrètes dans la gestion et l'organisation de l'enseignement qui ne serait plus téléguidés depuis la communauté française ou la communauté flamande.

Chaque Bruxellois mérite un logement décent à des conditions financières abordables. Il faut donc rénover les 30.000 logements vides, transformer en logements une grande partie du million et demi de mètres carrés de bureau inoccupés, lutter efficacement contre la spéculation immobilière en appliquant réellement les lois qui existent pour ce faire mais que les partis dominants refusent d'activer. En outre, la construction de logements privés devra être encouragée pour, notamment, loger les 150.000 Bruxellois supplémentaires qui peupleront la Région d'ici dix ans et pour empêcher l'exode de familles vers la périphérie.

Enfin, nous, Bruxellois, nous voulons vivre pleinement notre identité, voire nos identités multiples, sans être obligés de choisir une sous-nationalité en fonction du choix linguistique (francophone ou néerlandophone) arbitraire que l'on nous impose.

Pour toutes ces raisons entre autres, nous appelons tous les Bruxellois à soutenir la liste N° 30 PRO BRUXSEL (F).

Une liste N°29 PRO BRUXSEL (N) est également proposée aux électeurs bruxellois.

Pourquoi deux listes ? Parce que la LOI interdit de déposer une liste bilingue dans la seule région bilingue du pays. Cela aussi nous voulons changer !

En conclusion, pour défendre les Bruxellois et leur donner la place qui leur revient dans ce pays tout en manifestant un esprit d'ouverture aux autres, une seule chose à faire : soutenir et voter pour les candidats de PRO BRUXSEL.

Bonne chance à tous les Bruxellois.
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