25/08/09

Bruxelles ne sera jamais sous tutelle.

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Dans une interview accordée au Standaard, Bart De Wever plaide pour que la Flandre garde tout son intérêt pour Bruxelles. Il dit - entre autres choses - :

"Wij zien Brussel als een condominium, als een kind van België, waarvoor beide ouders verantwoordelijkheid moeten opnemen. Beide gemeenschappen moet daar ten volle hun gemeenschapsbevoegdheden kunnen uitoefenen. Zowel Wallonië als Vlaanderen heeft er belang bij de lusten en lasten van Brussel maximaal te verdelen." (traduction : Nous considérons Bruxelles comme l'enfant de la Belgique, pour lequel les deux parents doivent assumer leurs responsabilités. Les deux communautés doivent dès lors y exercer pleinement leurs compétences communautaires. La Wallonie et la Flandre ont tout intérêt à partager au maximum les bienfaits comme les charges de Bruxelles."

C'est clair, c'est la mise sous tutelle de Bruxelles par les communautés et le déni pur et simple de la Belgique fédérale des Régions et par conséquent de la Région bruxelloise.

Il faut remarquer que jamais on ne parle des Bruxellois qui, dans l'esprit des nationalistes flamands n'existent pas. Seul Bruxelles les intéresse pour la richesse et l'image internationale qu'elle leur procure.

Il est urgent que les Bruxellois se rendent compte que leur sort ne dépendra que d'eux-mêmes et de leur capacité à prendre leurs distances des partis communautaires qui ne feront jamais que défendre les intérêts de leurs électeurs majoritaires : les Flamands de Flandre et les Wallons.
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24/08/09

Bruxellois, il est urgent de réagir.

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« Le 8ème IJzerwake (veillée de l'Yser) a attiré 5000 nationalistes flamands à Steenstrate. Ce pèlerinage de l'Yser radical avait pour thème cette année "Bien-être et prospérité via l'indépendance".


Pour certains, Bruxelles ne doit plus être un verrou à l'indépendance.

L'IJzerwake est la branche radicale du comité du pèlerinage de l'Yser qui s'est scindé en deux voici quelques années. L'IJzerwake a une nouvelle fois appelé à l'indépendance de la Flandre et à la destruction de l'Etat belge.

Le président Wim De Wit a appelé à une "paix de Dieu" qui doit permettre une stratégie commune entre le CD&V, la N-VA, le Vlaams Belang et la LDD.

Selon Frans Crols, invité d'honneur et président du conseil d'avis du magazine Trends, une Flandre indépendante ne doit pas compter sur Bruxelles comme capitale. "Nous devons nous libérer de Bruxelles et faire sauter ainsi un lourd verrou qui pèse sur l'indépendance. La perte de Bruxelles ne signifie pas la fin ou la chute de la Flandre tout au contraire", a-t-il déclaré. » (belga)

Ces propos relatés par l'agence Belga et plusieurs quotidiens flamands ne semblent pas avoir eu d'écho dans la presse francophone, ni bruxelloise. Cependant, les réaction des partis séparatistes ne se sont pas fait attendre. La N-VA et le Vlaams Belang ont violemment réagi : ci-dessous, leurs commentaires :

"N-VA wil Brussel niet loslaten. Het economisch belang van de hoofdstad en de aanwezigheid van internationale instellingen zijn voor de partij belangrijke redenen om om Brussel als Vlaamse hoofdstad te behouden. (traduction : la N-VA ne veut pas lâcher Bruxelles. L'importance économique de la capitale et la présence des institutions internationales sont, pour le parti, des raisons importantes pour conserver Bruxelles comme capitale flamande.)

Ook Vlaams Belang ziet voor Brussel een toekomst als "tweetalige hoofdstad van een toekomstig onafhankelijk Vlaanderen".(traduction : Le Vlaams Belang voit également l'avenir de Bruxelles comme "capitale bilingue d'une future Flandre indépendante"

Il est évident que les "séparatistes" flamands ne laisseront jamais Bruxelles car trop important pour l'économie et l'image internationale de la Flandre. Mais quand demandera-t-on l'avis des Bruxellois sur la question ? Et quand versera-t-on aux Bruxellois les dividendes mérités de l'excellent rendement de ce(tte) capital(e) ?

Le moment est venu de rendre aux Bruxellois les bénéfices générés par cette Ville-Région dont ils sont les seuls à supporter les coûts.

Il est évident qu'aucun des partis traditionnels - tous communautarisés tant au Sud qu'au Nord - ne se soucie du sort des Bruxellois qui, dès lors, n'ont qu'une issue : prendre leur sort en main et confier la gestion de leur Région au seul parti non communautaire défendant réellement les intérêts des Bruxellois. Oui, il existe, ne cherchez plus, c'est Pro Bruxsel.
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