Voilà qui est fait, la liste des candidats de Pro Bruxsel est déposée au bureau central de la circonscription électorale de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Eh oui, bon vieux BHV qui est à l'origine de ce chaos institutionnel.
Alors que, pour les élections régionales bruxelloises, nous n'étions pas autorisés à présenter une liste sur laquelle figuraient des francophones et des néerlandophones, cette fois-ci, pour l'élection à la Chambre des Représentants, il nous est permis de le faire. Nous ne nous sommes donc pas privés de cette opportunité et nous avons donc constitué une liste de 22 candidats et de 12 suppléants, associant des candidats des deux langues. C'est comme cela que les Bruxellois fonctionnent, sans discriminations linguistiques.
Pourquoi Pro Bruxsel, parti régionaliste bruxellois se présente-t-il à la Chambre ? C'est une question que certains nous posent. En effet, cela peut sembler paradoxal. Et pourtant, c'est à la fois très logique et essentiel.
Pour obtenir les modifications que nous souhaitons notamment dans le fonctionnement quotidien et le financement équitable de Bruxelles, il est indispensable de réaliser de profondes modifications législatives. Une réforme de l'Etat est indispensable. Mais il faut aussi profondément modifier la loi de financement aux conséquences si dramatiques pour les Bruxellois. De nombreuses autres dispositions légales doivent également être revues. C'est à la Chambre des représentants que cela se passe. Nous devons pouvoir y faire entendre la voix des Bruxellois. Pour éviter qu'une fois de plus le sort des Bruxellois soit décidé sans leur demander leur avis.
Les Bruxellois ne veulent plus de cette tutelle permanente des Communautés et du fédéral sur leur vie quotidienne. Les Bruxellois veulent pouvoir eux-mêmes gérer un enseignement qui permettra de faire de nos jeunes de bons bilingues et multilingues. Les Bruxellois ne veulent plus d'une prévention en matière de santé qui diffère en fonction de la langue qu'ils parlent. Les Bruxellois ne veulent plus dépendre des aumônes financières chèrement négociées dans le cadre de Beliris. Et j'en passe et des plus tordus.
Les Bruxellois ne veulent pas non plus d'une cogestion de leur Région par la Flandre et la Wallonie que certains voudraient leur imposer.
Dès lors, une seule solution, appeler les citoyens à se lever, dire leur mécontentement et voter le 13 juin prochain pour le seul parti qui fera entendre la voix des Bruxellois : Pro Bruxsel.
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