24/04/10

BHV : une fois de plus, on oublie les Bruxellois

Les Bruxellois sont totalement ignorés et méprisés par tous les partis. Tous viennent jouer dans notre jardin qu’ils ont transformé en bac à sable d’école maternelle sans se soucier de notre avis. Y en a marre.

BHV, Bruxsel – Halle – Vilvorde, les partis flamands et les partis francophones, se disputent comme des sales gosses pour savoir qui a raison. Tout çà, au mépris des Bruxellois. On ne leur demande pas leur avis. Ils n’existent tout simplement pas dans ce pays fédéral qui n’existe que par la Flandre et la Wallonie.

C’est la preuve éclatante de la faillite du dialogue de Communauté à Communauté. Ce pays ne peut plus se construire sur une « guéguerre » d’opérette entre deux groupes linguistiques qui ne se parlent plus, qui ne se connaissent plus et qui n’ont sans doute plus envie de vivre ensemble. Soit, c’est leur vision des choses et on pourrait dire que c’est leur problème. Les Bruxellois ne peuvent plus accepter d’être méprisés, niés, absents des débats. Il est temps de mettre fin à cette tromperie : la Belgique fédérale doit se construire sur les Régions et rien que sur les Régions.

Nous, Bruxellois, on sait ce que c’est de cohabiter entre citoyens de diverses origines, parlant des langues différentes et se réclamant de cultures diverses.
Nous, Bruxellois, on sait que c’est çà le monde de demain.
Nous, Bruxellois, on veut vivre dans une société dans laquelle on peut parler toutes les langues et vivre ensemble en acceptant nos différences.

Ces gamineries égoïstes sont dramatiques pour Bruxelles, pour les Bruxellois et pour le pays tout entier :

L’incapacité des partis flamands et francophones de s’entendre sur BHV ridiculise le pays tout entier aux yeux du monde ; fâche les interlocuteurs sociaux – patrons et syndicats - ; inquiète les investisseurs étrangers qui sont tentés d’aller voir ailleurs si le climat politique est plus stable ; embarrasse les autorités européennes qui pourraient légitimement envisager de se choisir une autre capitale dans un Etat membre moins imprévisible ; empêche une discussion de fonds sur le financement équitable de la Région bruxelloise ; maintient les Bruxellois dans un état de dépendance inacceptable vis-à-vis de la Communauté flamande et de la Communauté française.

Pour les Bruxellois, scission de BHV ou pas, les problèmes à résoudre restent entiers. Rien n’y change fondamentalement. Les défis sont immenses. Nous ne demandons qu’une chose : qu’on nous donne les moyens de les relever. On peut s’en occuper, sans exclure personne, ni les flamands de Flandre, ni les Wallons, mais sans ingérence de la Flandre ni de la Wallonie. On veut une Région bruxelloise à part entière avec toutes les compétences et les moyens nécessaires.

Devant l’incapacité des partis actuels – tous linguistiquement « purs » - à s’occuper sérieusement et avec respect des problèmes réels des Bruxellois, nous devons constater que seul Pro Bruxsel, parti de citoyens bruxellois, bilingue, ouvert à tous sans distinction de langue, de culture ou d’origine, est capable aujourd’hui de défendre les intérêts de tous ces Bruxellois qui pourront montrer ce que sera le modèle de la métropole multiculturelle européenne du vingt-et-unième siècle.

C’est sur cet engagement que Pro Bruxsel sera présent dans tous les scrutins électoraux prochains pour défendre les Bruxellois à tous les niveaux de pouvoir.


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