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J'étais hier soir aux Etats Généraux de Bruxelles où l'on débattait de l'économie et de l'emploi. Le débat a permis de donner la parole à de nombreux citoyens et acteurs de terrain. Certaines interventions m'ont interpellé et me poussent à réagir.
En effet, de nombreuses associations dites d'économie sociale sont actives en Région bruxelloise notamment pour accompagner des publics précarisés à retrouver le chemin du travail qui va leur rendre revenus et dignité humaine. L'une des intervenantes se plaignait de ne plus avoir accès aux lignes de crédit des banques qui prétextent de la crise pour justifier ce refus. Bien sûr, de tous temps, les banques rechignent à accorder du crédit au secteur non-marchand, mais aujourd'hui, c'est un non catégorique et sans appel.
Cela suscite deux réflexions.
D'abord, si ces associations doivent recourir au crédit c'est toujours parce que les pouvoirs subsidiants - les pouvoirs publics - ne libèrent les moyens financiers que très - trop - tard. Souvent après la clôture de l'exercice pour lequel les montants des subsides ont été budgétisés. C'est une honte ! Qui peut imaginer recevoir son salaire après une année de travail sans revenu ? C'est pourtant le sort que tous les pouvoirs publics subsidiants réservent aux associations diverses qui doivent faire appel à un crédit coûteux qui leur est aujourd'hui refusé. Il est urgent que l'on introduise des procédures efficaces pour le traitement de ces questions.
Ensuite, en admettant qu'il peut y avoir quelque fois de bonnes raisons pour ne pas libérer les subsides lorsque cela serait nécessaire, il serait à tout le moins de bon compte que les pouvoirs publics accordent, au moins à la même hauteur que ce qu'ils font pour les institutions financières et les grandes entreprises en difficulté, la garantie exigée par les banques pour ainsi permettre aux acteurs de terrain de fonctionner sans devoir gérer un stress qui les détourne de leurs missions premières. D'autant que ces garanties seraient évidemment couvertes par un décret ou une ordonnance d'octroi des subsides en question, subsides approuvés par l'administration concernée, visés par l'inspection des finances et autorisés par la signature du responsable politique compétent.
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J'étais hier soir aux Etats Généraux de Bruxelles où l'on débattait de l'économie et de l'emploi. Le débat a permis de donner la parole à de nombreux citoyens et acteurs de terrain. Certaines interventions m'ont interpellé et me poussent à réagir.
En effet, de nombreuses associations dites d'économie sociale sont actives en Région bruxelloise notamment pour accompagner des publics précarisés à retrouver le chemin du travail qui va leur rendre revenus et dignité humaine. L'une des intervenantes se plaignait de ne plus avoir accès aux lignes de crédit des banques qui prétextent de la crise pour justifier ce refus. Bien sûr, de tous temps, les banques rechignent à accorder du crédit au secteur non-marchand, mais aujourd'hui, c'est un non catégorique et sans appel.
Cela suscite deux réflexions.
D'abord, si ces associations doivent recourir au crédit c'est toujours parce que les pouvoirs subsidiants - les pouvoirs publics - ne libèrent les moyens financiers que très - trop - tard. Souvent après la clôture de l'exercice pour lequel les montants des subsides ont été budgétisés. C'est une honte ! Qui peut imaginer recevoir son salaire après une année de travail sans revenu ? C'est pourtant le sort que tous les pouvoirs publics subsidiants réservent aux associations diverses qui doivent faire appel à un crédit coûteux qui leur est aujourd'hui refusé. Il est urgent que l'on introduise des procédures efficaces pour le traitement de ces questions.
Ensuite, en admettant qu'il peut y avoir quelque fois de bonnes raisons pour ne pas libérer les subsides lorsque cela serait nécessaire, il serait à tout le moins de bon compte que les pouvoirs publics accordent, au moins à la même hauteur que ce qu'ils font pour les institutions financières et les grandes entreprises en difficulté, la garantie exigée par les banques pour ainsi permettre aux acteurs de terrain de fonctionner sans devoir gérer un stress qui les détourne de leurs missions premières. D'autant que ces garanties seraient évidemment couvertes par un décret ou une ordonnance d'octroi des subsides en question, subsides approuvés par l'administration concernée, visés par l'inspection des finances et autorisés par la signature du responsable politique compétent.
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