Pro Bruxsel est résolument opposé à toute forme de co-gestion de Bruxelles.
L’appel des urnes – Les trucs de campagne
29/05/10
24/05/10
Carnet de campagne 26 mai
Cette campagne est engagée et elle est bien plus dure que prévu.
Non pas parce que notre message est mal reçu, au contraire.
En effet, les gens abordés sont à la fois écoeurés par les manipulations politiciennes des soi-disant "grands" partis, et soulagés de voir que des citoyens réagissent avec des propositions concrètes pour sortir de cette impasse dans laquelle la confrontation entre les deux grandes Communautés linguistiques a conduit le pays.
Pro Bruxsel est perçu comme salutaire, comme une voie nouvelle et crédible pour Bruxelles. Parce que chacun sent bien que Bruxelles n'est pas, en soi, le problème, mais bien la solution. Chacun comprend qu'on doit reconnaître cette Région et ses mérites et surtout qu'il est temps de reconnaître que les charges bruxelloises doivent être équitablement réparties entre tous ceux qui en bénéficient et pas seulement ceux qui y vivent.
Mais alors, en quoi cette campagne est-elle si dure, si l'accueil des gens dans la rue et les cafés est si positif ?
La dureté de la campagne vient d'une situation perverse que vivent les media et qui montre à quel point le système ne tourne pas rond, limitant singulièrement le droit d'expression par des règlements fort opportuns.
Il est normal qu'en période électorale les media, et particulièrement les media financés par les pouvoirs publics, s'imposent des règles visant à ne pas fausser le jeu démocratique et donnant à chacun la possibilité de s'exprimer devant les électeurs. C'est donc pour ces raisons que, même si les rédactions et les journalistes souhaitent, et c'est légitime, n'avoir aucune contrainte éditoriale, les Conseils d'Administration décident des règles et précisent les critères qui seront d'application pour permettre aux uns et aux autres d'accéder à leurs antennes ou leurs colonnes.
Hors donc, les media estimant qu'il y a de trop nombreuses listes de candidats pour ces élections législatives du 13 juin prochain, veulent instaurer des limites et des quotas. C'est ainsi, par exemple que le Conseil d'Administration de la RTBF privilégie les formations politiques qui sont actuellement représentées à la Chambre et au Sénat et, parmi les autres, celles qui présentent des listes de candidats tant à la Chambre qu'au Sénat ; une place plus grande sera accordée aux partis qui présentent des listes dans toutes les circonscriptions. Le règlement de Télé Bruxelles, la seule télévision régionale bruxelloise francophone, est sensiblement le même.
Quelles conséquences pour Pro Bruxsel ?
Comme chacun le sait, Pro Bruxsel, parti non représenté au Parlement fédéral, ne dispose d'aucun financement et doit donc faire avec les dons des particuliers - peu nombreux, mais grand merci à ceux qui croient en nous - et l'engagement bénévoles des militants qui ne comptent ni leurs heures, ni leur peine, ni leur investissement financier.
Si à cela il faut ajouter les barrières disposées par les media ne leur accordant que des espaces médiatiques extrêmement réduits. Il est très difficile de créer de la notoriété pour Pro Bruxsel et il est encore plus difficile de diffuser nos idées.
Le jeu démocratique est perturbé par un droit d'entrée dont le prix est fixé par des concurrents directs.
Notre salut : la guerilla. Sur Internet, bien sûr. Activons sans relâche nos réseaux sociaux sur la toile. Soyons présents sur les forums des media électroniques. Tweetons à tout va. Alimentons nos blogs. Soyons sur le terrain partout où les choses se passent. Activons nos réseaux d'amis, de relations. Il faut faire feu de tout bois. La créativité nous sauvera. Et soyons présents chaque fois que des initiatives citoyennes bruxelloises organisent un événement sur le thème de Bruxelles.
Montrons au système que l'on peut contourner les obstacles et que rien ne nous empêchera d'atteindre l'objectif : faire entendre la voix des Bruxellois dans la cacophonie du système actuel.
Non pas parce que notre message est mal reçu, au contraire.
En effet, les gens abordés sont à la fois écoeurés par les manipulations politiciennes des soi-disant "grands" partis, et soulagés de voir que des citoyens réagissent avec des propositions concrètes pour sortir de cette impasse dans laquelle la confrontation entre les deux grandes Communautés linguistiques a conduit le pays.
Pro Bruxsel est perçu comme salutaire, comme une voie nouvelle et crédible pour Bruxelles. Parce que chacun sent bien que Bruxelles n'est pas, en soi, le problème, mais bien la solution. Chacun comprend qu'on doit reconnaître cette Région et ses mérites et surtout qu'il est temps de reconnaître que les charges bruxelloises doivent être équitablement réparties entre tous ceux qui en bénéficient et pas seulement ceux qui y vivent.
Mais alors, en quoi cette campagne est-elle si dure, si l'accueil des gens dans la rue et les cafés est si positif ?
La dureté de la campagne vient d'une situation perverse que vivent les media et qui montre à quel point le système ne tourne pas rond, limitant singulièrement le droit d'expression par des règlements fort opportuns.
Il est normal qu'en période électorale les media, et particulièrement les media financés par les pouvoirs publics, s'imposent des règles visant à ne pas fausser le jeu démocratique et donnant à chacun la possibilité de s'exprimer devant les électeurs. C'est donc pour ces raisons que, même si les rédactions et les journalistes souhaitent, et c'est légitime, n'avoir aucune contrainte éditoriale, les Conseils d'Administration décident des règles et précisent les critères qui seront d'application pour permettre aux uns et aux autres d'accéder à leurs antennes ou leurs colonnes.
Hors donc, les media estimant qu'il y a de trop nombreuses listes de candidats pour ces élections législatives du 13 juin prochain, veulent instaurer des limites et des quotas. C'est ainsi, par exemple que le Conseil d'Administration de la RTBF privilégie les formations politiques qui sont actuellement représentées à la Chambre et au Sénat et, parmi les autres, celles qui présentent des listes de candidats tant à la Chambre qu'au Sénat ; une place plus grande sera accordée aux partis qui présentent des listes dans toutes les circonscriptions. Le règlement de Télé Bruxelles, la seule télévision régionale bruxelloise francophone, est sensiblement le même.
Quelles conséquences pour Pro Bruxsel ?
Comme chacun le sait, Pro Bruxsel, parti non représenté au Parlement fédéral, ne dispose d'aucun financement et doit donc faire avec les dons des particuliers - peu nombreux, mais grand merci à ceux qui croient en nous - et l'engagement bénévoles des militants qui ne comptent ni leurs heures, ni leur peine, ni leur investissement financier.
Si à cela il faut ajouter les barrières disposées par les media ne leur accordant que des espaces médiatiques extrêmement réduits. Il est très difficile de créer de la notoriété pour Pro Bruxsel et il est encore plus difficile de diffuser nos idées.
Le jeu démocratique est perturbé par un droit d'entrée dont le prix est fixé par des concurrents directs.
Notre salut : la guerilla. Sur Internet, bien sûr. Activons sans relâche nos réseaux sociaux sur la toile. Soyons présents sur les forums des media électroniques. Tweetons à tout va. Alimentons nos blogs. Soyons sur le terrain partout où les choses se passent. Activons nos réseaux d'amis, de relations. Il faut faire feu de tout bois. La créativité nous sauvera. Et soyons présents chaque fois que des initiatives citoyennes bruxelloises organisent un événement sur le thème de Bruxelles.
Montrons au système que l'on peut contourner les obstacles et que rien ne nous empêchera d'atteindre l'objectif : faire entendre la voix des Bruxellois dans la cacophonie du système actuel.
17/05/10
La liste Pro Bruxsel pour les élections 2010 est déposée
Pro Bruxsel sera bien là aux élections de 2010 : plus que jamais les intérêts de Bruxelles et des Bruxellois doivent être défendus.
Tout juste 12 mois après les dernières élections régionales, le parti régionaliste bruxellois Pro Bruxsel se présente à nouveau devant l’électeur, cette fois pour l’élection à la Chambre dans l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde.
Pro Bruxsel est fier et heureux d’avoir réussi, en moins de cinq jours, à récolter 1111 signatures d’électeurs pour soutenir la présentation de la liste. Pour rappel, il suffisait d’en obtenir 500.
Comme on pouvait s’y attendre, aucun parlementaire sortant des quatre « grands » partis traditionnels n’a accepté de donner sa signature pour nous permettre de nous présenter. Cela aurait pu nous éviter de devoir collecter les signatures des électeurs.
Malgré les difficultés pour y arriver, Pro Bruxsel participera donc aux prochaines élections du 13 juin avec une liste de candidats dont la plupart étaient déjà présents sur les listes Pro Bruxsel aux dernières élections régionales de 2009.
Cette fois, Pro Bruxsel peut, en toute légalité, présenter une liste bilingue.
La liste sera emmenée par Philippe Delstanche, président, en deuxième place, on trouvera l’historienne Caroline Sägesser, suivie en troisième position de Thierry Vanhecke, vice-président de Pro Bruxsel. La dernière place sera occupée par Alain Maskens. Alain est une des figures marquantes de la « société civile bruxelloise » et, depuis de nombreuses années, à l’origine de ce renouveau bruxellois. Il a publié de nombreux livres et articles sur le sujet. Il est le co-auteur du Manifeste Bruxellois et l’ancien président de Manifesto, l’une des associations organisatrices des Etats Généraux de Bruxelles.
La liste complète des candidats :
Titulaires
1 DELSTANCHE Philippe
2 SÄGESSER Caroline
3 VANHECKE Thierry
4 VANDERNOOT Nicolas
5 BOUHDIDE Nadia
6 BOUTAHAR Rachid
7 VAN LANGENDONCK Catherine
8 VERBEKE Jan
9 GENNOTTE Marie-Bernadette
10 SEGHERS Fabienne
11 VLAMINCK Ognev
12 FERNANDEZ-FERNANDEZ José
13 MAYNE Aurore
14 SOENS Hilde
15 DE BROUWER René-François
16 VAN DER WIELEN-HONINCKX Béatrice
17 FOULARD Vanessa
18 PITZ Maureen
19 DEMEULENAERE François
20 NOUALI Hanane
21 BOGAERT Wouter
22 MASKENS Alain
Suppléants
1 VERBEKE Jan
2 VAN LANGENDONCK Catherine
3 VANDERNOOT Nicolas
4 GILLES Yvon
5 BOUHDIDE Nadia
6 MATHIEU-DABOIS Didier
7 FOULARD Vanessa
8 NOUALI Hanane
9 SOENS Hilde
10 GENNOTTE Marie-Bernadette
11 BOGAERT Wouter
12 VANHECKE Thierry
Tout juste 12 mois après les dernières élections régionales, le parti régionaliste bruxellois Pro Bruxsel se présente à nouveau devant l’électeur, cette fois pour l’élection à la Chambre dans l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde.
Pro Bruxsel est fier et heureux d’avoir réussi, en moins de cinq jours, à récolter 1111 signatures d’électeurs pour soutenir la présentation de la liste. Pour rappel, il suffisait d’en obtenir 500.
Comme on pouvait s’y attendre, aucun parlementaire sortant des quatre « grands » partis traditionnels n’a accepté de donner sa signature pour nous permettre de nous présenter. Cela aurait pu nous éviter de devoir collecter les signatures des électeurs.
Malgré les difficultés pour y arriver, Pro Bruxsel participera donc aux prochaines élections du 13 juin avec une liste de candidats dont la plupart étaient déjà présents sur les listes Pro Bruxsel aux dernières élections régionales de 2009.
Cette fois, Pro Bruxsel peut, en toute légalité, présenter une liste bilingue.
La liste sera emmenée par Philippe Delstanche, président, en deuxième place, on trouvera l’historienne Caroline Sägesser, suivie en troisième position de Thierry Vanhecke, vice-président de Pro Bruxsel. La dernière place sera occupée par Alain Maskens. Alain est une des figures marquantes de la « société civile bruxelloise » et, depuis de nombreuses années, à l’origine de ce renouveau bruxellois. Il a publié de nombreux livres et articles sur le sujet. Il est le co-auteur du Manifeste Bruxellois et l’ancien président de Manifesto, l’une des associations organisatrices des Etats Généraux de Bruxelles.
La liste complète des candidats :
Titulaires
1 DELSTANCHE Philippe
2 SÄGESSER Caroline
3 VANHECKE Thierry
4 VANDERNOOT Nicolas
5 BOUHDIDE Nadia
6 BOUTAHAR Rachid
7 VAN LANGENDONCK Catherine
8 VERBEKE Jan
9 GENNOTTE Marie-Bernadette
10 SEGHERS Fabienne
11 VLAMINCK Ognev
12 FERNANDEZ-FERNANDEZ José
13 MAYNE Aurore
14 SOENS Hilde
15 DE BROUWER René-François
16 VAN DER WIELEN-HONINCKX Béatrice
17 FOULARD Vanessa
18 PITZ Maureen
19 DEMEULENAERE François
20 NOUALI Hanane
21 BOGAERT Wouter
22 MASKENS Alain
Suppléants
1 VERBEKE Jan
2 VAN LANGENDONCK Catherine
3 VANDERNOOT Nicolas
4 GILLES Yvon
5 BOUHDIDE Nadia
6 MATHIEU-DABOIS Didier
7 FOULARD Vanessa
8 NOUALI Hanane
9 SOENS Hilde
10 GENNOTTE Marie-Bernadette
11 BOGAERT Wouter
12 VANHECKE Thierry
14/05/10
Nous serons présents au éléctions du Parlement
Voilà qui est fait, la liste des candidats de Pro Bruxsel est déposée au bureau central de la circonscription électorale de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Eh oui, bon vieux BHV qui est à l'origine de ce chaos institutionnel.
Alors que, pour les élections régionales bruxelloises, nous n'étions pas autorisés à présenter une liste sur laquelle figuraient des francophones et des néerlandophones, cette fois-ci, pour l'élection à la Chambre des Représentants, il nous est permis de le faire. Nous ne nous sommes donc pas privés de cette opportunité et nous avons donc constitué une liste de 22 candidats et de 12 suppléants, associant des candidats des deux langues. C'est comme cela que les Bruxellois fonctionnent, sans discriminations linguistiques.
Pourquoi Pro Bruxsel, parti régionaliste bruxellois se présente-t-il à la Chambre ? C'est une question que certains nous posent. En effet, cela peut sembler paradoxal. Et pourtant, c'est à la fois très logique et essentiel.
Pour obtenir les modifications que nous souhaitons notamment dans le fonctionnement quotidien et le financement équitable de Bruxelles, il est indispensable de réaliser de profondes modifications législatives. Une réforme de l'Etat est indispensable. Mais il faut aussi profondément modifier la loi de financement aux conséquences si dramatiques pour les Bruxellois. De nombreuses autres dispositions légales doivent également être revues. C'est à la Chambre des représentants que cela se passe. Nous devons pouvoir y faire entendre la voix des Bruxellois. Pour éviter qu'une fois de plus le sort des Bruxellois soit décidé sans leur demander leur avis.
Les Bruxellois ne veulent plus de cette tutelle permanente des Communautés et du fédéral sur leur vie quotidienne. Les Bruxellois veulent pouvoir eux-mêmes gérer un enseignement qui permettra de faire de nos jeunes de bons bilingues et multilingues. Les Bruxellois ne veulent plus d'une prévention en matière de santé qui diffère en fonction de la langue qu'ils parlent. Les Bruxellois ne veulent plus dépendre des aumônes financières chèrement négociées dans le cadre de Beliris. Et j'en passe et des plus tordus.
Les Bruxellois ne veulent pas non plus d'une cogestion de leur Région par la Flandre et la Wallonie que certains voudraient leur imposer.
Dès lors, une seule solution, appeler les citoyens à se lever, dire leur mécontentement et voter le 13 juin prochain pour le seul parti qui fera entendre la voix des Bruxellois : Pro Bruxsel.
Alors que, pour les élections régionales bruxelloises, nous n'étions pas autorisés à présenter une liste sur laquelle figuraient des francophones et des néerlandophones, cette fois-ci, pour l'élection à la Chambre des Représentants, il nous est permis de le faire. Nous ne nous sommes donc pas privés de cette opportunité et nous avons donc constitué une liste de 22 candidats et de 12 suppléants, associant des candidats des deux langues. C'est comme cela que les Bruxellois fonctionnent, sans discriminations linguistiques.
Pourquoi Pro Bruxsel, parti régionaliste bruxellois se présente-t-il à la Chambre ? C'est une question que certains nous posent. En effet, cela peut sembler paradoxal. Et pourtant, c'est à la fois très logique et essentiel.
Pour obtenir les modifications que nous souhaitons notamment dans le fonctionnement quotidien et le financement équitable de Bruxelles, il est indispensable de réaliser de profondes modifications législatives. Une réforme de l'Etat est indispensable. Mais il faut aussi profondément modifier la loi de financement aux conséquences si dramatiques pour les Bruxellois. De nombreuses autres dispositions légales doivent également être revues. C'est à la Chambre des représentants que cela se passe. Nous devons pouvoir y faire entendre la voix des Bruxellois. Pour éviter qu'une fois de plus le sort des Bruxellois soit décidé sans leur demander leur avis.
Les Bruxellois ne veulent plus de cette tutelle permanente des Communautés et du fédéral sur leur vie quotidienne. Les Bruxellois veulent pouvoir eux-mêmes gérer un enseignement qui permettra de faire de nos jeunes de bons bilingues et multilingues. Les Bruxellois ne veulent plus d'une prévention en matière de santé qui diffère en fonction de la langue qu'ils parlent. Les Bruxellois ne veulent plus dépendre des aumônes financières chèrement négociées dans le cadre de Beliris. Et j'en passe et des plus tordus.
Les Bruxellois ne veulent pas non plus d'une cogestion de leur Région par la Flandre et la Wallonie que certains voudraient leur imposer.
Dès lors, une seule solution, appeler les citoyens à se lever, dire leur mécontentement et voter le 13 juin prochain pour le seul parti qui fera entendre la voix des Bruxellois : Pro Bruxsel.
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