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Dans une Région où l’on se pose la question de savoir, si par respect pour une partie de la population, on doit autoriser le port ostensible de signes religieux dans une assemblée parlementaire, il semble évident que l’on doive le respect à la population qui parle une langue officielle partagée par la majorité des Belges.
Dans une Région qui revendique le rôle de capitale d’un pays officiellement trilingue, parler la langue de la majorité de la population nationale ne devrait être qu’une forme de politesse.
Les susceptibilités des uns et les égos des autres ne servent qu’à entretenir les rancœurs, les conflits et les oppositions qui ne servent que les intérêts politiciens de quelques hommes et femmes politiques plus soucieux de leurs positions personnelles que du bien-être des Bruxellois qui ne désirent qu’une chose : être reconnus pour ce qu’ils sont dans leur diversité et pour ce qu’ils apportent à l’ensemble du pays.
Madame Spaak, vous avez manqué une occasion, dommage.
Plus que jamais, la Région bruxelloise a besoin de responsables politiques capables de transcender les clivages linguistiques et communautaires pour s’atteler à doter Bruxelles des moyens et des compétences nécessaires à l’épanouissement harmonieux de tous les Bruxellois, ensemble, samen, together. C’est le rôle que s’est assigné Pro Bruxsel. Plus de 8.000 électeurs bruxellois l’ont bien compris le 7 juin dernier.
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